Tout public à partir de 3 ans / 40 min
Marionnettes, boniment et violon.
- L’histoire:
Un castelet de velours rouge et soudain, un bonimenteur qui nous annonce avec gouaille l’arrivée de Polichinelle, : « Que la terre s’ouvre sous mes pas, que le ciel me tombe sur la tête, si le drame auquel vous allez assister ne vous arrache pas, et des larmes de pitié, et des soupirs d’attendrissement. Pour le plaisir des petits et des grands, pour la pâmoison des dames et demoiselles, voici l’extraordinaire,le légendaire,le magnifique, le sémillant le frétillant, le zygomatique, le plus sympathique, l’invincible, l’immortel : Polichinelle ! »
Mais ce dernier, impertinent et frondeur, après avoir vaguement travaillé, préfère s’adonner aux délices du sommeil. Ni le bonimenteur, ni le balai, ni le chien, ni le créancier n’en viendront à bout. Ultime combat : la mort. C’est Dieu qui décidera de l’issue !
- Propos :
Un personnage subversif
Polichinelle désobéit, ment, triche. A la fois peureux et naïf, il s’en sort grâce à sa roublardise. Parfois le bonimenteur-marionnettiste sort du castelet pour rattraper une marionnette au vol et pour réprimander l’insolent. S’en suivent des échanges désopilants où le manipulé n’est pas celui qu’on croit.
Un spectacle terriblement jubilatoire et burlesque
Karageuz, Pulcinella, Polichinelle, Punch, Don Cristobal, Karsperl, Kasparek, Pétrouchka sont le même et unique bouffon qui a voyagé et déposé son empreinte du sud au nord de l’Europe jusqu’aux confins de l’Oural et au-delà. Cette immortalité traverse le temps parce que le personnage de Polichinelle est universel.
C’est lui qui nous délivre des affres de notre condition humaine. A la fois enfantin et rusé il n’a qu’une loi : la sienne. Seule une marionnette peut avoir cette puissance et transgresser tant d’interdits.
Père de tous les bouffons, il est rebelle, irrévérencieux, trompe-la-mort. Car son arme suprême, celle qui tue à coup sûr, celle que les tyrans redoutent le plus : c’est le RIRE, forcément libertaire, forcément cathartique.
- Un spectacle traditionnel et universel
Ce spectacle s’inspire de lazzi napolitains, et de canevas traditionnels que se transmettent les maîtres de la guaratelle depuis le XVIème siècle. C’est à Bruno Leone que l’on doit le renouveau de cette discipline dans les années soixante dix, en Italie, à Naples. Comme d’autres, nous reprenons cette tradition : costume blanc et personnage masqué pour Pulcinella et pivetta ou pratique, sorte de petit mirliton qui reproduit le pépiement malicieux d’un oiseau lorsque Polichinelle s’exprime. Chien, créancier, mort, les personnages et les gags sont eux aussi traditionnels.
Polichinelle immortel respecte cette trame. Le montreur-bonimenteur est interprété par Eric Le Guyadec. Le texte pour bouffon métaphysique, est à la fois caustique et philosophique. L’idée est de retrouver la tradition de l’insolence et des coups de bâton pour l’insérer dans la modernité. Ainsi ce spectacle s’adresse à tous et à toutes.
La musicienne Evelyne Moser, violoniste , accompagne le jeu de Polichinelle, l’illustre, le sublime. Elle est le contre-point de notre insolent.
- Fiche technique
-1 comédien-marionnettiste
-1 musicienne
-durée du spectacle : 40 minutes
-temps de démontage : 20 min.
-Castelet : ouverture : 2 m /hauteur : 2,5 m / largeur : 2 m
-autonomie son ( autonomie lumière : intérieur )
-prise 220 V ( intérieur )
-intérieur : autonomie en éclairage
–lieu confiné en extérieur : cour, jardin, théâtre de verdure…
-jauge : 150
–tout public
–Tarif : nous consulter / DOC-plaquette-polichinelle_
- Création
Festival de marionnettes à l’Hélice terrestre ( 49 ), dimanche 06 juillet 2011 et résidence au Local à Poitiers.
- L’équipe du spectacle
-Texte et mise en scène : Alain Blanchard
-Co-conception, comédien-marionnettiste : Eric Le Guyadec
-Musique et jeu : Evelyne Moser
-Marionnettes, sculpture : Samuel Lepetit, cie La salamandre, Nantes.